Serverless en 2024 : Vraiment la solution miracle ?
Serverless, le mot est lâché. On en entend parler partout, comme LE truc à faire absolument pour son business. Mais franchement, est-ce que c’est vraiment aussi génial qu’on le dit ? Je me suis posé la question, et j’ai plongé dedans. Je vais vous raconter ce que j’ai découvert.
Le Serverless, c’est quoi ce bazar ?
Alors, serverless, ça veut dire “sans serveur”. Mais en fait, il y a bien des serveurs derrière, hein ! C’est juste que vous, vous ne vous en occupez pas. C’est votre fournisseur cloud (Amazon, Google, Microsoft… les grands noms) qui gère tout. Vous, vous vous concentrez sur votre code, et c’est tout. Un peu comme louer un appartement : vous n’avez pas à gérer la plomberie ou le toit, c’est le proprio qui s’en charge.
L’idée, c’est que vous ne payez que ce que vous utilisez. Si votre application ne fait rien, vous ne payez rien. Si elle explose et a des millions d’utilisateurs, vous payez en conséquence. C’est beaucoup plus flexible que d’avoir un serveur allumé 24h/24, même si personne ne l’utilise. Franchement, au début, je me disais : “Mouais, encore un truc marketing…”. Mais plus je creusais, plus je voyais le potentiel.
On peut dire aussi que le serverless, c’est une approche “event-driven”. Votre code se lance en réponse à un événement : un utilisateur qui clique sur un bouton, un fichier qui est uploadé, une requête HTTP… C’est un peu comme avoir un majordome qui attend vos ordres et qui s’active uniquement quand vous avez besoin de lui.
Pourquoi le Serverless pourrait sauver vos miches (et votre budget)
Le principal avantage, c’est évidemment les coûts. Vous payez à l’utilisation. Plus besoin d’anticiper la charge maximale de votre serveur et de payer pour une puissance que vous n’utilisez pas. C’est particulièrement intéressant si vous avez des pics de trafic imprévisibles ou si votre application n’est utilisée que ponctuellement.
Ensuite, il y a la scalabilité. Votre application peut gérer automatiquement des pics de trafic sans que vous ayez à lever le petit doigt. Le fournisseur cloud s’occupe de tout, et vous pouvez dormir sur vos deux oreilles (ou presque). Qui n’a jamais rêvé de ça ?
Et puis, il y a le temps gagné. Moins de temps à gérer les serveurs, plus de temps à coder et à développer votre application. C’est un gain de productivité énorme. Vous pouvez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : créer de la valeur pour vos utilisateurs.
Un jour, je me suis retrouvé à devoir gérer un serveur qui plantait toutes les 3 heures. Pff, quel bazar ! J’ai passé des nuits blanches à essayer de comprendre ce qui se passait. Si j’avais utilisé le serverless à l’époque, j’aurais économisé beaucoup de temps et de stress.
Les cas d’usage du Serverless : Bien plus que des petites applications
On pense souvent que le serverless est réservé aux petites applications ou aux microservices. Mais en réalité, il peut être utilisé pour des projets beaucoup plus ambitieux.
Par exemple, on peut l’utiliser pour traiter des images ou des vidéos en temps réel. Dès qu’un utilisateur upload une image, une fonction serverless se lance pour la redimensionner, la compresser, ou lui appliquer des filtres. C’est super efficace et ça ne consomme des ressources que quand c’est nécessaire.
On peut aussi l’utiliser pour gérer des chatbots. Chaque interaction avec le chatbot déclenche une fonction serverless qui traite la requête et renvoie une réponse. C’est une solution très scalable et économique.
Et puis, il y a le traitement de données massives. Le serverless permet de paralléliser les traitements et de les exécuter à grande échelle. C’est particulièrement utile si vous devez analyser des données provenant de capteurs, de réseaux sociaux, ou d’autres sources. Je me souviens d’avoir passé des semaines à optimiser un script Python pour traiter des données de vente. Avec le serverless, j’aurais pu faire le même travail en quelques heures.
Comment se lancer dans le Serverless : Les premiers pas
Si vous voulez vous lancer dans le serverless, il y a quelques étapes à suivre. Tout d’abord, il faut choisir un fournisseur cloud. Amazon Web Services (AWS), Google Cloud Platform (GCP), et Microsoft Azure sont les principaux acteurs du marché. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, donc il faut bien comparer avant de se décider.
Ensuite, il faut apprendre à utiliser les services serverless proposés par votre fournisseur. AWS Lambda, Google Cloud Functions, et Azure Functions sont les plus populaires. Ils vous permettent d’exécuter votre code en réponse à des événements.
Et puis, il faut adapter votre code pour qu’il soit compatible avec le serverless. Cela implique de le découper en petites fonctions indépendantes, de gérer les dépendances, et de configurer les déclencheurs d’événements. C’est un peu différent de la programmation traditionnelle, mais on s’y fait vite.
Il existe aussi des frameworks qui peuvent vous aider à simplifier le développement serverless. Serverless Framework, SAM, et Chalice sont parmi les plus populaires. Ils vous permettent de déployer votre code sur plusieurs fournisseurs cloud avec une seule commande.
Les pièges à éviter : Le côté obscur du Serverless
Le serverless, ce n’est pas toujours rose. Il y a aussi des pièges à éviter.
Tout d’abord, il y a la complexité. Même si vous n’avez pas à gérer les serveurs, vous devez quand même comprendre comment fonctionne le serverless et comment configurer les différents services. Cela peut être un peu intimidant au début.
Ensuite, il y a le cold start. C’est le temps qu’il faut à une fonction serverless pour se lancer la première fois. Si votre application est très sensible à la latence, cela peut être un problème. Il existe des techniques pour atténuer ce problème, mais il faut les connaître.
Et puis, il y a le debugging. Déboguer une application serverless peut être plus difficile que débugger une application traditionnelle. Il faut utiliser des outils de logging et de monitoring pour comprendre ce qui se passe. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
La sécurité est également un point important. Il faut s’assurer que vos fonctions serverless sont bien sécurisées et qu’elles ne sont pas vulnérables aux attaques. Il faut utiliser des techniques d’authentification et d’autorisation pour protéger vos données. J’ai complètement paniqué une fois en réalisant que j’avais laissé des clés d’API traîner dans mon code. Depuis, je suis beaucoup plus vigilant.
Serverless en 2024 : Tendance durable ou simple effet de mode ?
Alors, le serverless, est-ce une tendance durable ou un simple effet de mode ? Franchement, je pense que c’est une tendance durable. Les avantages sont trop importants pour être ignorés. Les entreprises cherchent à réduire leurs coûts, à gagner en agilité, et à se concentrer sur leur cœur de métier. Le serverless répond à tous ces besoins.
Bien sûr, il y a encore des défis à relever. La complexité, le cold start, le debugging, et la sécurité sont des points qui doivent être améliorés. Mais les fournisseurs cloud travaillent activement sur ces sujets. Et puis, la communauté serverless est très active et partage beaucoup de connaissances et d’outils.
Je pense que le serverless va continuer à se développer et à se démocratiser dans les années à venir. Il va devenir de plus en plus facile à utiliser et de plus en plus accessible aux développeurs. Et qui sait, peut-être qu’un jour, on ne parlera plus de “serverless”, mais simplement de “cloud computing”.
Si tu es aussi curieux que moi, tu pourrais vouloir explorer le “Function as a Service” (FaaS). C’est en gros le cœur du serverless, mais ça te donnera une vision plus technique.
Voilà, c’était mon petit tour d’horizon du serverless. J’espère que ça vous a éclairé. N’hésitez pas à me poser des questions si vous en avez. Et surtout, n’ayez pas peur d’expérimenter ! C’est en pratiquant qu’on apprend le mieux.