Franchement, combien de fois on a vu un truc super beau, hyper design, mais… inutilisable ? Moi, un paquet. Ça me frustre au plus haut point, tu vois. On se dit “Wouah, c’est magnifique !” Et puis, on essaye de l’utiliser et là, c’est le drame. On galère, on s’énerve, et on finit par abandonner. Mais pourquoi ? Pourquoi un design étincelant peut-il mener à un échec cuisant ? C’est ce qu’on va essayer de comprendre ensemble.
Quand l’esthétique prime sur l’utilisabilité
Le truc, c’est que parfois, les designers – et je ne les blâme pas tous, hein – se concentrent tellement sur l’aspect visuel qu’ils en oublient l’utilisateur. C’est comme si on construisait une maison magnifique, avec une façade incroyable, mais sans escaliers pour monter à l’étage ! C’est beau, mais ça sert à quoi ?
On se retrouve avec des interfaces pleines d’effets spéciaux inutiles, des animations à rallonge qui cassent les pieds, des polices d’écriture illisibles, et des boutons cachés qui demandent un doctorat en Sherlock Holmes pour être trouvés. Pff, quel bazar ! C’est un peu comme ces restaurants branchés où la nourriture est belle à regarder, mais sans goût. Tu sors avec l’impression de t’être fait arnaquer.
Et puis, il y a le problème de la cohérence. Parfois, on a l’impression que chaque page d’un site web a été conçue par une personne différente. Les couleurs changent, les boutons sont placés n’importe comment, la navigation est un vrai labyrinthe. C’est déroutant, frustrant, et ça donne juste envie de fermer l’onglet.
Je me souviens d’une application que j’avais téléchargée pour… je ne sais plus trop quoi, en fait. Le truc marrant, c’est que l’icône était sublime, vraiment. Un chef d’oeuvre. Mais une fois lancée, c’était un cauchemar. Des menus cachés, des options obscures, une ergonomie digne d’un jeu vidéo des années 80. J’ai craqué au bout de cinq minutes. Je l’ai désinstallée aussi vite que je l’avais téléchargée. Et je me suis dit : “Plus jamais ça !”.
L’oubli impardonnable des besoins de l’utilisateur
Au fond, le problème est simple : on oublie que l’UX, c’est avant tout une question d’empathie. Il faut se mettre à la place de l’utilisateur, comprendre ses besoins, ses attentes, ses frustrations. C’est ça, le secret d’un bon design. Et ça, ça ne s’apprend pas dans les bouquins. Ça se vit, ça se ressent.
Si on ne comprend pas qui sont nos utilisateurs, comment peuvent-on créer un produit qui leur soit utile ? On peut avoir le plus beau design du monde, si personne ne sait comment l’utiliser, ça ne sert à rien.
Je me rappelle d’une conférence sur l’UX où le conférencier disait : “Votre design doit être invisible”. Sur le coup, j’avais trouvé ça un peu bizarre. Mais en y réfléchissant, il avait raison. Un bon design, c’est un design qui se fait oublier, qui permet à l’utilisateur d’atteindre son objectif sans se poser de questions. C’est comme conduire une voiture : si tout se passe bien, on ne pense même pas à la voiture. On se concentre sur la route.
Et justement, en parlant de road trip… Tiens, ça me rappelle une fois où j’ai loué une voiture en Espagne. La voiture était nickel, super confortable. Mais le GPS… une catastrophe. Il me faisait prendre des chemins de terre improbables, il me donnait des indications contradictoires, il me faisait tourner en rond pendant des heures. J’ai fini par le jeter par la fenêtre (bon, d’accord, j’exagère un peu). Mais ça m’a gâché une bonne partie de mon voyage. Et tout ça à cause d’une mauvaise UX.
Tester, tester, et encore tester !
La solution, elle est simple : il faut tester. Tester son produit auprès de vrais utilisateurs, observer leur comportement, écouter leurs commentaires. C’est ça, l’UX research. Et c’est indispensable.
On ne peut pas se contenter de faire des suppositions. On a beau être le meilleur designer du monde, on ne peut pas deviner ce qui va plaire aux utilisateurs. Il faut leur demander, les observer, et s’adapter en conséquence.
Et attention, il ne suffit pas de faire tester son produit une fois. Il faut le faire régulièrement, à chaque étape du développement. Parce que les besoins des utilisateurs évoluent, les technologies changent, et la concurrence est de plus en plus rude.
J’ai un ami qui travaille dans une startup. Ils ont lancé une application géniale, avec un design hyper soigné. Mais au bout de quelques mois, ils ont constaté que les utilisateurs ne l’utilisaient plus. Ils ont paniqué. Ils ont organisé des tests utilisateurs, ils ont analysé les données, ils ont écouté les commentaires. Et ils ont compris que l’application était trop complexe, qu’elle proposait trop de fonctionnalités inutiles. Ils ont tout simplifié, ils ont supprimé les options superflues, ils ont repensé l’ergonomie. Et miracle, les utilisateurs sont revenus.
Wow, je ne m’attendais pas à ça ! Ce petit exemple montre bien qu’il ne faut jamais baisser les bras, et qu’il faut toujours être à l’écoute des utilisateurs.
L’accessibilité, un impératif trop souvent négligé
Et puis, il y a l’accessibilité. C’est un sujet qui est trop souvent négligé, alors que c’est essentiel. L’accessibilité, c’est la capacité d’un produit à être utilisé par tous, y compris les personnes handicapées.
On parle de malvoyants, de daltoniens, de personnes ayant des difficultés motrices, de personnes âgées, etc. Il faut penser à eux quand on conçoit un produit. Il faut utiliser des couleurs contrastées, des polices de grande taille, des alternatives textuelles pour les images, des commandes vocales, etc.
C’est un peu comme construire une rampe d’accès pour les personnes en fauteuil roulant : ça ne coûte pas grand-chose, et ça permet à beaucoup de gens de profiter de votre produit.
J’ai été vraiment choqué de voir à quel point beaucoup de sites web ne sont pas accessibles. C’est un manque de respect envers les personnes handicapées, et c’est aussi une erreur économique. Parce que les personnes handicapées sont des consommateurs comme les autres, et elles ont le droit d’utiliser les mêmes produits que tout le monde.
Tiens, je me souviens d’un site web de vente en ligne où il était impossible de passer commande si on utilisait un lecteur d’écran. C’est aberrant ! Comment peut-on laisser passer ça ? C’est comme si on fermait la porte de son magasin aux personnes handicapées.
Alors, comment éviter l’UX “chết yểu” ?
Bon, on a fait le tour des erreurs à éviter. Alors, comment on fait pour créer une UX réussie ? La réponse, elle est simple : il faut se concentrer sur l’utilisateur.
Il faut comprendre ses besoins, ses attentes, ses frustrations. Il faut tester son produit auprès de vrais utilisateurs, observer leur comportement, écouter leurs commentaires. Il faut penser à l’accessibilité, à la cohérence, à la simplicité.
Et surtout, il faut se rappeler que le design, c’est avant tout un moyen de résoudre un problème. Ce n’est pas une fin en soi.
Je sais, c’est facile à dire, mais c’est plus difficile à faire. Mais si on garde ces principes en tête, on a plus de chances de créer un produit qui plaît aux utilisateurs, et qui dure dans le temps.
Si tu es aussi curieux que moi, tu pourrais vouloir explorer le design thinking, une approche centrée sur l’utilisateur pour résoudre des problèmes complexes. Ça pourrait te donner d’autres pistes de réflexion et t’aider à concevoir des produits encore plus performants. Et puis, il y a plein de ressources en ligne sur l’UX design, des articles de blog, des tutoriels, des formations… De quoi devenir un pro de l’UX ! Allez, au boulot !