Serverless : 80% d’économies sur l’infrastructure, Info ou Intox ?

C’est la question que je me suis posée quand j’ai entendu parler de serverless pour la première fois. Franchement, 80%, ça me semblait trop beau pour être vrai. J’étais sceptique, je dois l’avouer. Tellement sceptique que j’ai mis des mois avant de m’y intéresser sérieusement. Et puis, un jour, j’ai craqué. La curiosité (et le portefeuille qui commençait à faire grise mine) a pris le dessus.

Et bien figure-toi que… je me suis complètement planté en beauté. Le serverless, c’est pas juste un buzzword à la mode. C’est une vraie révolution. Une révolution qui peut te faire économiser un paquet d’argent, et te simplifier la vie par la même occasion. Tu vois, c’est un peu comme quand t’achètes un robot aspirateur. Au début, tu te dis “Bof, encore un gadget”. Et puis, au bout d’une semaine, tu ne peux plus t’en passer !

Le serverless, c’est quoi le truc ?

Alors, le serverless, concrètement, c’est quoi ? Parce que, le nom, il est un peu trompeur. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus de serveurs, hein ! Faut pas rêver. En fait, ça veut dire que tu n’as plus à te soucier de la gestion des serveurs. C’est le fournisseur de cloud (AWS, Azure, Google Cloud, etc.) qui s’en occupe pour toi.

Imagine, tu construis une application. D’habitude, il faut que tu provisionnes des serveurs, que tu les configures, que tu installes le système d’exploitation, que tu gères les mises à jour de sécurité… Bref, la galère. Avec le serverless, tu oublies tout ça. Tu écris ton code, tu le déploies, et c’est tout. Le fournisseur de cloud s’occupe du reste. Il s’occupe de l’allocation des ressources, de la scalabilité, de la disponibilité… Tout, quoi !

C’est un peu comme louer un appartement, tu vois ? Tu n’as pas à t’occuper de la plomberie, de l’électricité, des réparations du toit… C’est le propriétaire qui gère tout ça. Toi, tu te contentes de vivre dans ton appartement. Et bien, avec le serverless, c’est pareil. Tu te contentes d’écrire ton code.

Qui sait, un jour on se dira que le code s’écrit tout seul…

Les avantages (et les inconvénients) du serverless

Maintenant qu’on sait ce que c’est, parlons des avantages. Et crois-moi, il y en a un paquet. Déjà, le plus évident, c’est les économies. Comme je te le disais, jusqu’à 80% sur l’infrastructure. C’est pas rien, hein !

Pourquoi c’est si économique ? Eh bien, parce que tu ne payes que ce que tu utilises. Avec les serveurs traditionnels, tu dois provisionner une capacité maximale, même si tu ne l’utilises pas tout le temps. Avec le serverless, tu payes à la demande. Si ton application ne reçoit aucune requête, tu ne payes rien. C’est super flexible. C’est pas un peu magique, ça ?

Ensuite, il y a la scalabilité automatique. Ton application devient populaire du jour au lendemain ? Pas de problème. Le fournisseur de cloud va automatiquement allouer plus de ressources pour répondre à la demande. Tu n’as rien à faire. C’est génial pour les startups qui ne savent pas si leur application va cartonner ou faire un flop.

Et puis, il y a la facilité de déploiement. Tu peux déployer ton code en quelques minutes. C’est beaucoup plus rapide qu’avec les serveurs traditionnels. Ça te permet de te concentrer sur ce qui compte vraiment : développer ton application.

Mais attention, il y a aussi des inconvénients. Le serverless, c’est pas la panacée. Il y a des situations où ce n’est pas la meilleure solution. Par exemple, si tu as besoin d’un contrôle très fin sur ton infrastructure. Ou si tu as des applications qui nécessitent des ressources très spécifiques. Faut bien peser le pour et le contre. On ne peut pas tout avoir.

Mon expérience (et mes erreurs) avec le serverless

Je vais te raconter une petite anecdote. Il y a quelques années, j’ai monté une petite application web pour gérer mes dépenses. Un truc simple, hein ! Au début, j’avais tout hébergé sur un serveur virtuel que j’avais loué chez un hébergeur. Ça marchait bien, mais c’était un peu galère à gérer. Je devais m’occuper des mises à jour, de la sécurité, etc. Et puis, un jour, le serveur a planté. J’ai perdu toutes mes données. La panique !

C’est là que j’ai découvert le serverless. Je me suis dit : “Pourquoi pas ?”. J’ai réécrit mon application en utilisant AWS Lambda (un service serverless d’Amazon). Et là, le bonheur ! Plus besoin de me soucier de l’infrastructure. J’ai juste écrit mon code, je l’ai déployé, et c’est tout. Ça marchait nickel. J’étais aux anges.

Mais… j’ai fait une grosse erreur. J’ai mal configuré les permissions d’accès à ma base de données. Du coup, n’importe qui pouvait accéder à mes données. Je m’en suis rendu compte quelques semaines plus tard, en regardant les logs. J’ai eu chaud !

Alors, morale de l’histoire : le serverless, c’est génial, mais il faut faire attention à la sécurité. Surtout quand tu manipules des données sensibles. Il faut bien comprendre comment ça marche, et bien configurer les permissions d’accès. Sinon, tu risques de te faire pirater.

Comment se lancer dans le serverless ?

Tu es convaincu ? Tu veux te lancer dans le serverless ? Alors, par où commencer ?

Déjà, il faut choisir un fournisseur de cloud. Les plus populaires sont AWS (Amazon Web Services), Azure (Microsoft Azure) et Google Cloud Platform (GCP). Chacun a ses avantages et ses inconvénients. AWS est le plus mature, Azure est bien intégré avec l’écosystème Microsoft, et GCP est souvent considéré comme le plus innovant. À toi de choisir celui qui te convient le mieux.

Ensuite, il faut apprendre les bases du serverless. Comment ça marche, quels sont les services disponibles, comment on déploie une application… Il y a plein de ressources en ligne : des tutos, des articles de blog, des cours en ligne… Faut juste prendre le temps de se former.

Et puis, il faut pratiquer. Crée une petite application serverless. Un truc simple, pour commencer. Par exemple, une API qui renvoie une liste de produits. Ou une fonction qui envoie un email. Ça te permettra de te familiariser avec les outils et les concepts.

N’hésite pas à te faire aider. Rejoins des communautés de développeurs serverless. Pose des questions sur les forums. Partage tes expériences. C’est comme ça qu’on apprend le plus vite.

Serverless, l’avenir du cloud ?

Alors, le serverless, c’est l’avenir du cloud ? Je ne sais pas. L’avenir, personne ne le connaît. Mais une chose est sûre : le serverless est en train de changer la donne. Il simplifie le développement d’applications, il réduit les coûts, il améliore la scalabilité. C’est une technologie à surveiller de près.

Je pense que, dans les années à venir, on va voir de plus en plus d’entreprises adopter le serverless. Pas forcément pour toutes leurs applications, mais au moins pour une partie. C’est une solution intéressante pour les startups, mais aussi pour les grandes entreprises.

Et toi, tu en penses quoi ? Tu as déjà essayé le serverless ? Tu as des questions ? N’hésite pas à me laisser un commentaire. J’ai hâte de connaître ton avis.

Si t’as trouvé cet article utile, ou si tu es aussi un peu geek, je te conseille de te pencher sur d’autres technologies cloud émergentes. On ne sait jamais ce qui peut nous être utile demain !