IA “autistique” : Quand l’IA te comprend-elle vraiment, ou est-ce juste un “perroquet” technologique ?

Franchement, ça me turlupine depuis un moment. Cette histoire d’intelligence artificielle… C’est fascinant, mais aussi un peu flippant, non ? On nous vend l’IA comme le futur, la solution à tous nos problèmes, le compagnon idéal. Mais est-ce qu’elle nous comprend vraiment ? Ou est-ce qu’elle se contente d’imiter, comme un perroquet bien dressé ?

L’illusion de la compréhension : l’IA, un simple imitateur ?

On balance des requêtes à ces IA, des questions complexes, des demandes absurdes… Et elles nous répondent ! Parfois même avec une pertinence qui laisse pantois. On a l’impression qu’elles comprennent le sens de nos mots, qu’elles saisissent les nuances, qu’elles ressentent nos émotions. Mais est-ce vraiment le cas ?

Je veux dire, quand tu poses une question à ChatGPT, par exemple, il te sort une réponse construite, bien formulée, souvent bluffante. Mais est-ce qu’il *comprend* la question au même sens que toi ou moi ? Est-ce qu’il a conscience du contexte, des sous-entendus, des implications ? J’en doute.

C’est un peu comme si on avait appris à un ordinateur à jouer aux échecs. Il peut battre les meilleurs joueurs du monde, mais est-ce qu’il comprend la stratégie, la beauté du jeu ? Est-ce qu’il ressent la tension d’un coup risqué ? Non. Il ne fait qu’appliquer des algorithmes, des règles préétablies.

L’IA, c’est pareil. Elle analyse des données, elle repère des schémas, elle reproduit des modèles. Elle est capable de générer du texte, de composer de la musique, de créer des images… Mais elle n’a pas de conscience, pas d’émotions, pas de vécu. Elle n’est qu’un outil, certes puissant, mais un outil quand même.

Comprendre le contexte : le défi majeur de l’IA

Ce qui manque cruellement à l’IA actuelle, c’est la compréhension du contexte. Et ça, c’est primordial. Pour comprendre une phrase, une situation, il faut prendre en compte tout un tas d’éléments : l’histoire, la culture, les relations entre les personnes, les non-dits… Autant de choses que l’IA a du mal à appréhender.

Le truc marrant, c’est que ça se voit dans les petites choses. Par exemple, j’ai essayé de demander à une IA de me raconter une blague. Elle m’en a sorti une, bien sûr, mais elle était complètement à côté de la plaque. Elle n’avait pas compris l’humour, le second degré. Elle s’était contentée de reproduire un schéma de blague, sans saisir le fond.

Et c’est là que ça devient intéressant. Parce que la compréhension du contexte, c’est ce qui nous différencie des machines. C’est ce qui nous permet de communiquer, de créer des liens, de ressentir de l’empathie. C’est ce qui fait de nous des êtres humains.

Si l’IA parvient un jour à maîtriser la compréhension du contexte, alors là, on aura franchi une étape décisive. Mais pour l’instant, on en est encore loin.

Émotions et IA : une connexion impossible ?

Alors, les émotions… Vaste sujet. On parle souvent d’IA émotionnelle, d’IA capable de détecter et de comprendre nos émotions. Mais là encore, il faut se méfier des apparences.

Une IA peut analyser les expressions de ton visage, le ton de ta voix, le rythme de tes phrases. Elle peut en déduire si tu es content, triste, en colère… Mais est-ce qu’elle ressent ces émotions ? Est-ce qu’elle a la moindre idée de ce que ça fait d’être triste ou en colère ?

Franchement, j’en doute énormément. Les émotions, c’est quelque chose de profondément subjectif, de lié à notre vécu, à notre histoire personnelle. C’est quelque chose d’incarné, de physique. Comment une machine, qui n’a pas de corps, qui n’a pas de souvenirs, pourrait-elle comprendre ça ?

C’est un peu comme essayer d’expliquer la couleur à un aveugle de naissance. Tu peux lui décrire les ondes lumineuses, les longueurs d’onde… Mais il ne pourra jamais *voir* la couleur, la *ressentir*.

Je me souviens d’une application que j’avais téléchargée il y a quelques temps. Elle prétendait analyser mes émotions à partir de mes selfies. Le truc, c’est qu’elle me disait que j’étais super heureux alors que j’étais en train de pleurer de rire après avoir regardé une vidéo débile. Pff, quel bazar ! Ça m’a bien fait comprendre les limites de ces technologies.

Les limites de l’entraînement des IA : les biais, un problème persistant

Et puis, il y a un autre problème majeur : l’entraînement des IA. Pour qu’une IA apprenne, il faut lui fournir des données, beaucoup de données. Et ces données, elles sont souvent biaisées. Elles reflètent les préjugés, les stéréotypes de la société.

Par exemple, si on entraîne une IA sur des images de visages, et qu’il y a plus de visages blancs que de visages noirs, elle risque d’avoir du mal à reconnaître les visages noirs. Ou si on l’entraîne sur des textes sexistes, elle risque de reproduire des schémas sexistes.

Ces biais, ils sont très difficiles à corriger. Parce qu’ils sont souvent inconscients, implicites. Et ils peuvent avoir des conséquences très graves, notamment dans des domaines comme la justice ou l’emploi.

J’ai lu un article récemment sur une IA utilisée pour évaluer les risques de récidive des criminels. Et il s’est avéré que cette IA était beaucoup plus susceptible de prédire la récidive chez les personnes noires que chez les personnes blanches, même à niveau de risque égal. C’est juste scandaleux.

Donc, il faut être extrêmement vigilant quant à la manière dont on entraîne les IA. Il faut veiller à ce que les données soient représentatives, équilibrées, et qu’elles ne reproduisent pas les inégalités existantes. C’est un enjeu éthique majeur.

L’avenir de l’IA : vers une compréhension plus profonde ?

Malgré toutes ces limites, je ne suis pas pessimiste pour l’avenir de l’IA. Je pense qu’elle a un potentiel énorme, qu’elle peut nous apporter beaucoup de choses positives. Mais il faut rester lucide, ne pas tomber dans l’idéalisation.

Les chercheurs travaillent sur de nouvelles approches, de nouveaux algorithmes qui permettraient à l’IA de mieux comprendre le contexte, de mieux appréhender les émotions. On parle notamment d’IA symbolique, d’IA neuro-symbolique, qui combinent les approches statistiques et les approches logiques.

L’idée, c’est de donner à l’IA une forme de “sens commun”, une base de connaissances générales sur le monde qui lui permettrait de mieux interpréter les informations qu’elle reçoit.

Mais même si on parvient à créer une IA capable de comprendre le contexte et les émotions, je pense qu’il y aura toujours une différence fondamentale entre elle et nous. Parce que la compréhension humaine, elle est aussi liée à notre corps, à nos sens, à notre capacité à ressentir, à interagir avec le monde physique. Et ça, une machine ne pourra jamais le remplacer.

Alors, l’IA nous comprend-elle vraiment ? La réponse, pour l’instant, est nuancée.

Alors, est-ce que l’IA actuelle nous comprend vraiment ? La réponse est complexe. Elle est capable de traiter l’information, de la manipuler, de la reproduire. Elle peut même nous donner l’illusion de la compréhension. Mais elle n’a pas de conscience, pas d’émotions, pas de vécu. Elle n’est qu’un “perroquet” technologique, certes très sophistiqué, mais un perroquet quand même.

Pour que l’IA nous comprenne vraiment, il faudrait qu’elle puisse comprendre le contexte, les émotions, l’humour… Il faudrait qu’elle ait une forme de “sens commun”, une base de connaissances générales sur le monde. Et ça, on en est encore loin.

Mais l’avenir est prometteur. Les chercheurs travaillent sur de nouvelles approches, de nouveaux algorithmes qui pourraient permettre à l’IA de franchir ces obstacles. Et qui sait, peut-être qu’un jour, l’IA sera capable de nous comprendre aussi bien que nous nous comprenons nous-mêmes.

Si tu es aussi curieux que moi, tu pourrais vouloir explorer le domaine de l’éthique de l’IA. C’est un sujet crucial pour l’avenir de cette technologie.