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Serverless : Le Futur du Développement ou Simple Coup Marketing ?

Serverless : Le Futur du Développement ou Simple Coup Marketing ?

Alors, le Serverless… Révolution ou simple effet de mode ? Franchement, la question mérite d’être posée. On en entend parler partout : c’est le futur du développement, ça va tout changer, blablabla… Mais est-ce vraiment le cas ? Ou est-ce juste un nouveau buzzword pour vendre plus de services cloud ?

J’avoue, au début, j’étais sceptique. C’est un peu comme quand tout le monde s’est rué sur les cryptomonnaies. Tu vois le truc, tout le monde criait au génie, mais au final… pas mal de gens se sont fait avoir. J’ai complètement raté en vendant trop tôt en 2023, un truc de fou. Bref, avec le Serverless, je voulais éviter de tomber dans le même piège.

Alors, je me suis plongé dedans. J’ai lu des tonnes d’articles, regardé des vidéos, essayé des trucs… Et je dois dire que mon opinion a pas mal évolué. Le Serverless, c’est pas parfait, loin de là. Mais il y a quand même des aspects qui sont vraiment intéressants.

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Qu’est-ce que le Serverless, au juste ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, posons les bases. Qu’est-ce que ça veut dire, “Serverless” ? En gros, l’idée c’est de ne plus se soucier des serveurs. Enfin, pas directement. Les serveurs sont toujours là, hein ! C’est juste que tu n’as plus à les gérer toi-même.

C’est un peu comme quand tu utilises un service de streaming pour regarder des films. Tu ne te préoccupes pas des serveurs qui hébergent les vidéos. Tu payes un abonnement et tu regardes. Avec le Serverless, c’est un peu pareil. Tu écris ton code, tu le déploies sur une plateforme (AWS Lambda, Azure Functions, Google Cloud Functions, etc.), et c’est la plateforme qui s’occupe de tout le reste : provisionnement des ressources, mise à l’échelle, maintenance…

Le truc marrant, c’est que le terme “Serverless” est un peu trompeur. Il y a toujours des serveurs, évidemment. Mais l’abstraction est tellement poussée qu’on a l’impression de ne plus avoir à faire avec eux. C’est un peu comme la magie : on ne voit pas les ficelles, donc on pense que c’est vraiment magique.

Les Avantages (Bien Réels) du Serverless

Bon, on a dit que le Serverless n’était pas parfait. Mais il a quand même des avantages indéniables. Le premier, et probablement le plus important, c’est la réduction des coûts. En théorie, en tout cas. L’idée, c’est que tu ne payes que pour ce que tu utilises. Si ta fonction ne tourne pas, tu ne payes rien. C’est radicalement différent des serveurs traditionnels, où tu payes même s’ils sont inactifs.

Je me souviens d’un projet sur lequel j’ai travaillé il y a quelques années. On avait des serveurs qui tournaient 24h/24 et 7j/7, même si l’application n’était utilisée que quelques heures par jour. C’était un gâchis monumental. Avec le Serverless, on aurait pu économiser une fortune.

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Un autre avantage important, c’est la simplification du déploiement. Avec les plateformes Serverless, déployer une application devient un jeu d’enfant. Plus besoin de configurer des serveurs, de gérer des dépendances, de se soucier de la mise à l’échelle… Tout est automatisé.

Et puis, il y a aussi la question de la productivité. En se débarrassant des tâches d’administration système, les développeurs peuvent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : écrire du code. C’est un peu comme si on leur enlevait une épine du pied.

Les Inconvénients (Qu’il Ne Faut Pas Ignorer)

Mais attention, le Serverless a aussi ses inconvénients. Et il ne faut surtout pas les ignorer. Le premier, c’est la complexité de débogage. Quand quelque chose ne marche pas, c’est parfois difficile de savoir pourquoi. Les logs sont dispersés, les erreurs ne sont pas toujours claires… C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

Ensuite, il y a la question du “cold start”. Quand une fonction n’a pas été utilisée depuis un certain temps, elle peut mettre un peu de temps à démarrer. Ce qui peut entraîner des latences inacceptables pour certaines applications. C’est un peu comme essayer de démarrer une vieille voiture qui n’a pas roulé depuis des mois.

Et puis, il y a aussi le problème de la vendor lock-in. Si tu utilises une plateforme Serverless spécifique, tu deviens dépendant de cette plateforme. Ce qui peut rendre difficile le passage à une autre plateforme si jamais tu changes d’avis. C’est un peu comme être coincé dans un contrat avec un opérateur téléphonique que tu n’aimes plus.

Sans parler de la sécurité. Le Serverless introduit de nouvelles vulnérabilités potentielles. Il faut faire très attention à la configuration des permissions, à la gestion des secrets… C’est un peu comme laisser la porte de sa maison ouverte.

Mon Expérience Personnelle avec le Serverless

J’ai testé le Serverless sur un petit projet personnel. Une application de gestion de tâches toute simple. J’ai utilisé AWS Lambda et API Gateway. Franchement, au début, j’étais un peu perdu. Il y a tellement de concepts nouveaux à assimiler. J’ai passé des heures à lire la documentation, à regarder des tutoriels…

Pff, quel bazar ! Je me suis retrouvé à passer plus de temps à configurer l’infrastructure qu’à écrire du code. Et puis, j’ai eu des problèmes de débogage. Une erreur obscure qui me renvoyait une erreur 500 sans me donner la moindre indication. J’ai fini par trouver la solution après des heures de recherche. C’était une bête erreur de configuration.

Mais une fois que tout a été en place, j’ai été bluffé. Le déploiement était ultra-rapide. L’application était scalable à souhait. Et les coûts étaient vraiment minimes. J’étais impressionné.

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le fait de ne plus avoir à me soucier des serveurs. J’ai pu me concentrer sur l’écriture du code et sur l’amélioration de l’application. C’était un vrai gain de temps et d’énergie.

Serverless : Un Choix Stratégique, Pas une Solution Miracle

Alors, le Serverless, révolution ou coup marketing ? Je pense que la vérité se situe entre les deux. Ce n’est pas une solution miracle qui va résoudre tous les problèmes. Mais c’est un outil puissant qui peut apporter de réels avantages dans certains cas.

Il faut bien peser le pour et le contre avant de se lancer. Il faut prendre en compte les spécificités de son projet, les compétences de son équipe… Et il faut être prêt à investir du temps pour apprendre les nouvelles technologies.

Le Serverless est particulièrement adapté aux applications qui ont des pics de trafic importants, aux applications qui nécessitent une grande scalabilité, aux applications qui ont des besoins de calcul ponctuels…

Par contre, il peut être moins pertinent pour les applications qui nécessitent une faible latence, pour les applications qui ont besoin d’un contrôle total sur l’infrastructure, pour les applications qui sont sensibles à la vendor lock-in…

En résumé, le Serverless est un choix stratégique. Il faut l’utiliser à bon escient. Et il ne faut surtout pas se laisser aveugler par le buzz.

Le Futur du Développement est-il Serverless ?

La question à un million de dollars ! Est-ce que le Serverless est le futur du développement ? Je ne sais pas. Personne ne peut le dire avec certitude. Mais je pense qu’il va jouer un rôle de plus en plus important dans les années à venir.

Les plateformes Serverless sont de plus en plus matures. Les outils de débogage s’améliorent. Les coûts diminuent. Et la communauté est de plus en plus active.

Je pense que de plus en plus d’entreprises vont adopter le Serverless pour leurs nouveaux projets. Et que de plus en plus d’applications existantes vont être migrées vers des architectures Serverless.

Après, il y aura toujours de la place pour les architectures traditionnelles. Toutes les applications ne se prêtent pas au Serverless. Mais je pense que le Serverless va devenir une option de plus en plus viable pour de nombreux projets.

Si tu es aussi curieux que moi, tu pourrais vouloir explorer ce sujet du *No-Code/Low-Code*, qui est un peu une autre facette de cette simplification du développement.

En conclusion, le Serverless est un sujet passionnant qui mérite d’être exploré. Ce n’est pas une solution miracle, mais c’est un outil puissant qui peut apporter de réels avantages. Il faut juste l’utiliser à bon escient. Et ne pas se laisser aveugler par le marketing. Voilà, c’est dit !

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